Selon la Bank al-Maghrib, le PIB marocain va progresser de 5,3% cette année. Deux raisons majeures expliquent l’augmentation à venir de la taille de l’économie marocaine. En effet, la croissance sera d’abord due à une multiplication des activités dans le secteur agricole, notamment la production céréalière. Celle-ci est projetée autour de 95 millions de quintaux. Le second facteur de cette croissance est l’amélioration de la valeur ajoutée du secteur non agricole qui devrait augmenter de 3,5% cette année.
Le budget public marocain affiche quant à lui une performance réduite en 2020 par rapport à 2019 au niveau des recettes et des dépenses. En fait, les recettes ont diminué de 7,6% en 2020. Elles ont reflété des reculs de 6,8% de rentrées fiscales et de 12,4% de rentrées non fiscales. S’agissant des dépenses, elles se sont accrues à 2,1%. Cette augmentation des dépenses est due à la hausse de la masse salariale et des dépenses liées aux autres biens et services. En résumé, cet état de l’économie au Maroc a entrainé une hausse du chômage qui est passée de 9,2% en 2019 à 11,9% en 2020. Cependant, l’investissement public a progressé de 18,8% en 2019 à 85,9% en 2020. Le taux d’endettement du trésor public quant à lui, va croitre de 79% du PIB en 2021 et évoluera à 81,3% en 2022 contre 77,4% en 2020. C’est ce qu’explique la Banque Centrale Marocaine, Bank al-Maghrib, dans son communiqué publié le 23 mars 2021 sur son site.
En rappel, le PIB marocain était à 2,5% en 2019, en recul par rapport à 2018, où il était à 3,1%.